FAQ Breizhicoop

Questions fréquement posées sur les achats

Il n’y a pas de hiérarchie entre les critères, ils sont tous importants. Pour autant, l’idéal d’un produit bio, local, pas cher, de saison, dont on connaît le producteur justement rémunéré ne pourra pas toujours être atteint. L’objectif sera, dans la mesure du possible, de proposer plusieurs produits pour une même gamme, permettant à chacun de trouver le produit qui correspond le mieux à ses propres critères.

La charte précise les grands principes pour acheter les produits qui correspondent le mieux à nos attentes. Parmi ces principes figurent la notion de qualité des produits et celle du respect de l’environnement. Le label bio européen, qui a remplacé le label AB français, est, à l’heure actuelle, l’outil le plus pertinent pour répondre à ces principes.

Intérêt pour la santé

Plusieurs études démontrent l’intérêt nutritionnel des produits bio (davantage de vitamines et de polyphénols), ainsi que la moindre proportion de composants non souhaitables tels que les pesticides. Voir les références des études ici : http://www.agencebio.org/la-qualite-des-produits-biologiques et des précisions sont apportées ici : www.inra.fr/grand-public/alimentation-et-sante/toutes-les-actualites/qualite-des-produits-bio

Intérêt pour l’environnement

Le label bio européen couvre une très grande diversité de produits et impose un contrôle annuel via des organismes indépendants sur le non-usage de pesticides et d’engrais chimiques. Pour les produits transformés, il garantit un minimum de 95% d’ingrédients bio.

Alternatives

Pour autant, le label bio européen n’est pas l’unique ni le meilleur label. Il s’agit d’un bon socle de qualité, à partir duquel nous pourrons également choisir des fournisseurs qui présenteraient des garanties supérieures via par exemple les labels Demeter, Bio cohérence ou encore Nature et Progrès. Pour en savoir plus sur les labels bio, vous pouvez consulter l’article suivant qui résume bien leurs différences : https://reporterre.net/Il-y-a-bio-et-bio-Voici-comment-s, et un article des décodeurs du Monde qui propose un comparateur entre les labels sur différents critères : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2017/01/18/comparateur-mieux-comprendre-les-labels-bios_5064859_4355770.html.

Le bio n’est pas l’unique garant de qualité, toutefois, en l’état de nos ressources et compétences, il nous paraît être le meilleur moyen d’attester efficacement de cette qualité.

Nous avons conscience que de petits producteurs proposent de très bons produits mais, pour des raisons qui leur sont propres, n’ont pas le label bio. Aussi, pour certains cas particuliers, nous pourrions envisager de vérifier la qualité du produit par d’autres procédés.

La charte est un guide pour que la commission puisse assurer l’approvisionnement de manière autonome. Les coopérateurs seront libres de proposer des produits qui sortent de ce cadre. Dans ce cas, une validation collective sera nécessaire pour les voir figurer dans le supermarché.

Notre objectif est de proposer le meilleur rapport qualité/prix tout en respectant les principes dictés par la charte (qualité, respect des travailleurs…).

Le système actuel de la grande distribution a un impact négatif sur la qualité de ce qui est produit, tout autant que sur la qualité de travail et de vie de ceux qui les produisent. De fait, nous ne cherchons pas à nous aligner sur les standards adoptés par la grande distribution.

Le label bio va être utilisé pour faciliter le choix des produits car ce que nous souhaitons avant tout ce sont des produits de qualité pour nous et pour la nature, dans une démarche collective.

Prendre soin de sa santé et de l’environnement n’est pas l’apanage d’une classe socio-professionnelle http://www.agencebio.org/sites/default/files/upload/dp_agencebio_def.pdf

Preuve en est le développement du bio dans les grandes surfaces.

Ceux qui seront tentés par la démarche coopérative au bénéfice de produits de qualité se joindront naturellement à nous. Pour les autres, la démarche ne pourra pas se faire sans sensibilisation et discussion.

La mixité sociale au sein du supermarché que nous souhaitons promouvoir ne se décrétera pas avec des produits conventionnels bon marché. Le collectif pourra engager d’autres démarches dans cette optique (animations dans des communes, quartiers où il y a peu de membres, tarification sociale…).

Nous souhaitons donner la possibilité à chacun des adhérents de suivre une démarche cohérente de consommation. La dimension environnementale fait partie de nos quatre fondements principaux, et à ce titre, nous nous engageons à vendre une partie de nos produits, dans la mesure du possible, en vrac. L’objectif recherché est de limiter les emballages et notre production de déchets.

Ce choix a été fait en conscience. Nous n’ignorons pas que cette exigence est susceptible d’avoir des conséquences importantes sur l’organisation physique de notre supermarché, notamment quant à l’approvisionnement et le stockage des produits. La vente en vrac est exigeante également sur le plan de l’hygiène, un travail juridique et de formation devra être mené à ce sujet.

Tous les produits ne pourront pas être vendus en vrac, nous serons dépendants de l’offre existante en la matière. La gamme de produits susceptible d’être vendue de cette façon sera définie collectivement. Les réflexions sur le conditionnement des produits seront menées au cas par cas et impliqueront des mentions spéciales dans les contrats que nous passerons avec les fournisseurs.

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